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Pendant que Gaza brûle, l’AKP commerce : ils condamnent publiquement, mais saluent Israël en coulisses

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Pendant que Gaza brûle, l’AKP commerce : ils condamnent publiquement, mais saluent Israël en coulisses

Par : Y&Y

La semaine dernière, environ 30 pays se sont réunis à Bogotá, la capitale de la Colombie, pour adopter une position commune contre les massacres israéliens à Gaza. La Turquie a signé la déclaration condamnant Israël. Mais lorsqu’il s’est agi de passer à des mesures concrètes, elle s’est éclipsée. Elle a refusé de signer le plan d’action en six points adopté au même sommet. C’est là que l’hypocrisie systémique de la politique palestinienne de l’AKP a refait surface.

Le masque « pro-palestinien » de l’AKP tombe

Depuis des années, le gouvernement AKP exploite la cause palestinienne comme un levier électoral en politique intérieure. Erdogan traite Netanyahu de « meurtrier » sur scène, mais conclut des accords commerciaux avec Israël en coulisses. Il prétend « être du côté des opprimés », mais se dérobe dès qu’il faut prendre des mesures réelles contre Israël.

À Bogotá, le scénario s’est répété :

  • Signature de la déclaration de condamnation : ✅
  • Refus de signer le plan d’action concret contre Israël : ❌

Qui a signé le plan d’action ?

Ce plan comportait des mesures telles que :

  • L’arrêt des exportations d’armes et de munitions vers Israël,
  • L’interdiction d’accès aux ports pour les navires liés à Israël,
  • La suspension des contrats publics avec les entreprises israéliennes,
  • La poursuite des criminels de guerre israéliens devant les tribunaux nationaux.

Des pays comme l’Afrique du Sud, l’Indonésie, l’Irak, Cuba, la Colombie, la Libye, Oman et la Namibie ont fait preuve de courage. Le gouvernement AKP, lui, a fui.

Slogans pro-palestiniens ou couverture d’un commerce israélien ?

L’attitude de l’AKP n’est plus seulement un problème de politique étrangère ; elle est devenue un scandale moral. En 2023-2024, les exportations turques vers Israël ont atteint près de 7 milliards de dollars. Coopérations dans l’énergie, la défense, la technologie : tout se poursuit discrètement.

Alors que Gaza est bombardée, des cargos turcs continuent de livrer des marchandises à Israël. Tandis que des enfants meurent, Ankara endort son opinion publique avec de simples déclarations de condamnation. Ce n’est pas de la diplomatie : c’est de la duplicité.

Une question à Erdogan : « S’il est un meurtrier, pourquoi commercer avec lui ? »

Erdogan déclare à tout-va :

« Netanyahu est un meurtrier, il commet un génocide à Gaza… »

Alors pourquoi lui serrez-vous la main ? Pourquoi alimentez-vous son économie ? Pourquoi refusez-vous de signer un plan qui pourrait réellement le freiner ?

La réponse est simple : l’AKP ne se soucie pas de la Palestine. Elle se soucie de son pouvoir et du maintien d’un discours populiste.

Résistance de façade, soumission de fond

La politique de l’AKP vis-à-vis de la Palestine n’est plus un simple discours vide ; c’est une opération de manipulation morale. La Turquie ne prend pas de position claire contre les crimes israéliens, mais cherche un « juste milieu » qui ne froisse ni les consciences populaires ni les intérêts occidentaux.

Ce chemin s’appelle l’hypocrisie. Il s’appelle la duplicité politique. Il s’appelle « faire couler l’eau en silence ».

Sois partie prenante ou ne sois pas sur la route

Alors que chaque jour, des enfants, des femmes, des civils meurent à Gaza, se contenter de « condamner » revient à être complice. La Turquie doit choisir son camp, ou l’histoire retiendra son silence comme une forme de consentement.

Nous ne sommes plus au temps des mots. Nous sommes au seuil de l’action.

Ce peuple n’oublie pas

Ceux qui brandissent le signe de Rabia sur les places pour la Palestine, tout en exportant des millions de dollars à Israël, devront un jour rendre des comptes. Le peuple n’oublie pas, et il demandera des comptes.

Sources

  1. Pays participants et signataires au Sommet de Bogotá :
  2. Refus de la Turquie de signer le plan d’action :
  3. Commerce Turquie–Israël (2023–2024) :
  4. Normalisation Turquie–Israël après 2022 :

 

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